"L'Haïtien est né déplacé. Déplacé il demeure. Et ne peut craindre ou rêver que de nouveaux transferts, de migrations forcées ou mythiques".
Christophe Wargny, Haïti n'existe pas, autrement Frontières, 2010.

mercredi 8 août 2012

Un nouveau départ!

Hali halo!

Me revoilà donc à écrire depuis la cité portoprincienne pour de nouvelles aventures!
Voilà un mois que j'ai de nouveau posé mes valises sur le sol haïtien! Jusque là tout va bien, malgré quelques légers déboires de santé. La chaleur extrême n'aide pas à la productivité et les mois de juillet et d'août seront calmes.

J'ai emménagé dans une nouvelle maison, dans un nouveau quartier avec un nouveau coloc', Tyler, un états-unien. Beaucoup moins exubérant (voire envahissant) que mes précédents coloc' et plus réservé aussi mais tout aussi amical et accueillant! A l'étage du dessus de la maison où je vis, vivent trois Françaises dont deux bossent pour Entrepreneurs du Monde et une pour Total. Enfin, la propriétaire vit dans une autre 'aile' de la maison, collée à la nôtre. Elle est fort gentille et assez rigolote. Elle a deux chiens, Whisky et Anita, qui viennent d'avoir des chiots, trop mignons!
Voici des images de mon chez moi, vous apprécierez l'évolution de ma qualité de vie...

(je suis pas encore une pro de la création de vidéo, vous pardonnerez la nullité de celle-ci)

Voilà pour mon environnement personnel!

Pour ce qui est du boulot, je n'ai pas retrouvé mon bureau dans l'open space de l'an dernier, que j'avais laissé à ma collègue Céline, suisse. Comme il n'y a pas (encore) de place dans l'open space pour moi, j'ai été  affectée à un bureau à l'étage avec une personne bossant pour l'Administration. Il y a des points positifs et des points négatifs. Pour le négatif, je dirais que je suis à l'étage donc il fait plus chaud, je n'ai absolument rien à voir avec le boulot que fait ma voisine et que du coup je suis éloignée de mes collègues directs et participe donc peu à la vie de la section Droits humains, réunie dans l'open space. Pour le positif, je suis dans une bureau avec seulement une autre personne, donc plus tranquille. Enfin, on m'a assuré que cette situation n'était que temporaire. Il le faudrait car à partir de septembre, je suis censée commencer à travailler avec un personne embauchée à mi-temps sur le projet, notamment dans le but de la former. Cette année, nous avons décidé de nous concentrer sur ce qu'on appelle dans le jargon, 'le renforcement institutionnel' et qui selon nous fait plus de sens que ce que nous avons fait l'an dernier. Même si je dois avouer que c'était super d'avoir fait toutes ses activités l'an dernier, en revenant ici, je me rends bien compte que nous avons vraiment fait les choses à l'envers. La rencontre des gens et leur sensibilisation étaient des choses importantes et positives mais parce que personne au sein du GARR n'a pris les rennes du projet,  cette sensibilisation s'est arrêtée.
D'où la priorité cette année de concentrer nos efforts sur la formation d'une personne qui pourra prendre en main le projet et assurer à la fois la sensibilisation de la population, l'accompagnement légal ainsi que le plaidoyer.

Enfin, pour cela encore faudrait-il que quelqu'un soit recruté et c'est là que le bas blesse. L'idée de départ du GARR était d'affecter un employé, bossant sur un autre projet, à ce nouveau projet, ce qui m'allait très bien jusqu'à ce cette personne donne sa démission la semaine dernière... Le chef de ma section ainsi que coordinatrice semblent plutôt optimistes sur les chances de trouver quelqu'un rapidement. Alors, je m'en remets à eux car il leur appartient de recruter la personne de leur choix.

Voilà, vous savez tout !
La suite au prochain numéro

1 commentaire:

  1. ouah mais quel luxe, on t'envie presque!!
    bisous et bon courage pour ce dur labeur qui t'attend Claire, papa et moi

    RépondreSupprimer